Soutenance de thèse d'Audrey-Anne Cyr

De gauche à droite : Linda Rouleau, Audrey-Anne Cyr, Isabelle Le Breton-Miller, Danny Miller, Robert Nason et Thorsten M. Pieper

La Chaire sur la relève et sur l’entreprise familiale tient à féliciter chaleureusement Audrey-Anne Cyr qui a soutenu avec brio le 14 février 2022 sa thèse de doctorat intitulée : Relational Modes of Management in Family Business: Relational Plurality, Configuration and Embedding. La nouvelle docteure en administration de HEC Montréal a défendu les résultats de trois projets de recherche dont l’objectif est de clarifier et élargir la compréhension des enjeux entourant les multiples formes que peuvent prendre les relations interpersonnelles, les contextes dans lesquels elles génèrent de la valeur et les mécanismes par lesquels elles sont intégrées aux entreprises familiales.

À l’aide d’une impressionnante revue de la littérature des 20 dernières années composée de 330 articles, la chercheuse développe dans un premier temps une lentille multidimensionnelle pour étudier les formes plurielles des relations sociales en organisations. Puis, en empruntant l’approche des configurations à travers l’étude de cas, Audrey-Anne Cyr explore la façon dont les individus forgent et gèrent leurs relations interpersonnelles dans les entreprises familiales multicentenaires et elle propose un nouveau modèle configurationnel sur le fonctionnement du capital social en entreprises familiales. Les résultats obtenus suggèrent, entre autres, que ces entreprises ont tendance à se spécialiser dans le développement d’une paire spécifique de configurations relationnelles au fil du temps. Cette thèse met notamment en lumière les différents modes de management relationnel menant à une performance sociale et économique durable. Enfin, dans la troisième étude, elle revisite la littérature sur les entreprises familiales à la lumière des découvertes faites dans sa thèse. Le travail théorique mené dans ce dernier chapitre nous invite à reconsidérer les bases relationnelles sur lesquelles les entreprises familiales et non familiales sont comparées. Il met également en lumière les différents types de performance (c.-à-d., économique et/ou sociale) générés par les configurations relationnelles observées dans les entreprises familiales.

Le jury était composé de Linda Rouleau, présidente-rapporteuse et professeure titulaire au Département de management de HEC Montréal, Isabelle Le Breton-Miller, directrice de recherche et titulaire de la Chaire sur la relève et sur l’entreprise familiale de HEC Montréal, Robert Nason, membre du jury et professeur agrégé à la Faculté de gestion Desautels de l’Université McGill, Torsten M. Pieper, examinateur externe et professeur agrégé au Belk College of Business de l’Université de Caroline du Nord à Charlotte et Charlotte Blanche, représentante du directeur et professeure adjointe au Département de management de HEC Montréal.