La société familiale de production cinématographique EON Productions est derrière la création des films de James Bond depuis 1962 incluant la toute nouvelle superproduction de 250 millions $, Mourir peut attendre!
Qui ne connaît pas la série de films d’espionnage James Bond? Elle est sans doute, avec ses 27 films, la plus longue saga et l’une des franchises les plus lucratives du cinéma. L’histoire de EON Productions, la société familiale ayant produit 25 de ces films, est toutefois moins connue. Pourtant, c’est grâce à Albert Romolo Broccoli, son cofondateur, que le personnage de James Bond a pris vie sur grand écran. Dès la parution du premier roman en 1953 de Ian Fleming, Casino Royale, donnant naissance au mythique agent 007, Broccoli porte un intérêt marqué pour ces histoires. Ce qui l’amène en 1961 à s’associer au producteur canadien Harry Saltzman qui en possède alors les droits d’adaptation cinématographique. Les deux hommes fondent à Londres EON Productions qui se concentre uniquement sur la production de ces thrillers. Ensemble, ils produisent les neuf premiers films de la série jusqu’au moment où Harry Saltzman vend ses parts de la société en 1977 à United Artists (UA). Depuis, c’est avec les studios américains UA, puis MGM et depuis tout récemment Amazon que la famille Broccoli travaille et partage les profits générés par les superproductions. En 1995, après avoir supervisé la création de 16 opus, Albert passe le flambeau à ses enfants Michael G. Wilson et Barbara Broccoli qui gèrent également la société de portefeuille Danjac. Véritable gardienne d’un patrimoine unique, la fratrie est le moteur créatif derrière les films parmi les plus réussis et les plus profitables de la série, dont Casino Royale, Quantum of Solace, Skyfall et 007 Spectre. La première mondiale de Mourir peut attendre, leur dernière création et 25e film de la société, aura lieu ce mardi 28 septembre au Royal Albert Hall à Londres. Cette production de 250 millions $ met en vedette Daniel Craig qui incarne depuis 2006 le rôle de l’espion le plus emblématique du septième art.
